Lac Supérieur
Le lac Supérieur est considéré comme le plus « Grand » des Grands Lacs et il contient la même quantité d'eau que tous les autres lacs réunis. Il est aussi le Grand Lac le plus profond et son eau est la plus froide, moyennant 4 °C. Certaines des plus vieilles roches du monde, âgées d'environ 2,7 milliards d'années, se trouvent sur les rives ontariennes du lac.
Près d'un million de personnes, au Canada et aux États-Unis habitent dans le bassin versant du lac Supérieur et pourtant, il est considéré comme peu peuplé. Cela a aidé à maintenir 90 % des terres du bassin versant recouvert par des forêts. La vaste couverture forestière soutient les principales industries dans le bassin versant : la foresterie, l'exploitation minière et les loisirs. La couverture forestière naturelle du bassin versant maintient la haute qualité de l'eau du lac Supérieur. Ce dernier est considéré comme étant le Grand Lac le plus propre. Comme tous les Grands Lacs, le lac Supérieur est menacé par le changement climatique et les espèces envahissantes.
Lac Michigan
Entièrement à l'intérieur des frontières des États-Unis, le lac Michigan est le seul Grand Lac qui n'est pas partagé entre le Canada et les États-Unis. Plus de 12 millions d'Américains vivent dans le bassin du lac Michigan, ce qui fait de ce bassin le plus peuplé. La plupart des gens habitent dans la partie sud du lac, où les industries primaires sont l'agriculture et le secteur industriel. Les secteurs des ressources naturelles et du tourisme dominent l'économie dans la partie nord du lac, laquelle est peu peuplée. Chaque année, le tourisme attire des millions de personnes qui s'y rendent pour visiter les plages du lac Michigan. Ces plages comprennent les zones de dunes d'eau douce les plus importantes au monde.
Lac Huron
Le lac Huron est le deuxième lac en superficie; il compte plus de 30 000 îles. Si l’on tient compte des lignes de rivage de ses îles, le lac Huron a la plus longue ligne de rivage de tous les Grands Lacs.
Le lac Huron est le seul Grand Lac qui n'a aucun grand centre urbain sur ces rives et plus de 2,5 millions de Canadiens et d'Américains considèrent ce bassin versant leur chez-soi. Les résidents du bassin versant dépendent des secteurs des ressources naturelles et du tourisme pour soutenir une forte économie. La plus grande île d'eau douce au monde, l'île Manitoulin, et la plus grande plage d'eau douce au monde, Wasaga, attirent des milliers de touristes et de propriétaires de chalet chaque été. Le lac Huron est menacé par le changement climatique, les niveaux d'eau changeants et les espèces envahissantes.
Lac Érié
Le lac Érié est le Grand Lac le plus au sud, le plus petit et le moins profond. Ces facteurs font en sorte que la température de l'eau est la plus élevée. À l'été, la température de l'eau peut atteindre les 27 °C. L'écosystème du lac Érié est extrêmement complexe et comprend une plus grande diversité de plantes et d'animaux que les autres Grands Lacs. La population de poissons étant de 46 millions, les eaux chaudes du lac Érié soutiennent plus de poissons que tout autre Grand Lac; il soutient la pêche de doré la plus productive au monde. Le climat et le sol fertile qui entourent le lac Érié soutiennent une solide industrie agricole, mais le secteur manufacturier et celui de l'expédition sont eux aussi importants pour l'économie locale. En raison du développement humain et de l'agriculture, le bassin versant à la plus petite couverture naturelle de plantes de tous les Grands Lacs. La pollution urbaine et industrielle, l'eutrophisation, le changement climatique et les espèces envahissantes représentent tous une menace pour la biodiversité et l'écosystème complexe du lac Érié. Approximativement 21 % des terres dont les eaux se déversent dans le lac Érié sont recouvertes de forêts. Ainsi, de tous les bassins versants des Grands Lacs, celui-ci est le moins boisé.
Lac Ontario
Le bassin versant du lac Ontario est le lieu de résidence de plus de 7,5 millions d'Ontariens, soit la population la plus élevée de tous les Grands Lacs. Bien que la superficie du lac Ontario soit légèrement inférieure à celle du lac Érié, il est beaucoup plus profond. Ainsi, il renferme une plus grande quantité d'eau, à une température plus froide, comparativement au lac Érié. L'agriculture, le secteur manufacturier et l'expédition sont à la base de l'économie des grands centres urbains comme Toronto et Hamilton. Ces deux villes se situent sur les rives du lac Ontario. Comme il est le dernier Grand Lac avant le fleuve Saint-Laurent, tous les Grands Lacs se déversent dans le lac Ontario. Ainsi, le lac Ontario subit les effets négatifs de la pollution provenant des autres lacs. De plus, la grande population et le développement connexe le long des rives du lac Ontario représentent une menace à la qualité de l'eau, aux habitats du sublittoral et à la biodiversité dans le lac.
L'eau passe du lac Érié au lac Ontario par la rivière du Niagara. Le niveau d'élévation du lac Ontario est inférieur à celui du lac Érié d'environ 100 mètres. L'écart d'élévation explique en partie les chutes Niagara.
De toute l'eau dans le lac Ontario, 80 % provient des autres Grands Lacs alors que 14 % de l'eau provient des autres rivières et cours d'eau qui se versent dans le lac. L'autre 6 % d'eau provient des précipitations de pluie et de neige.
Fleuve Saint-Laurent
Le fleuve Saint-Laurent se trouve au troisième rang pour la longueur de son cours d'eau. Le système du fleuve Saint-Laurent a connu un important changement de son état naturel. Le fleuve a été dragué et détourné afin de former la Voie maritime du Saint-Laurent, l'un des corridors de transport et l'une des voies navigables commerciales les plus achalandés au monde. De plus, un barrage a été construit afin de produire de l'hydroélectricité. Le fleuve Saint-Laurent relit l'océan Atlantique aux Grands Lacs. Par ailleurs, il soutient une population d'environ 30 millions d'Américains et d'environ 15 millions de Canadiens. On y compte des lacs et des chenaux, un long estuaire et un golfe. L'endroit est composé d'une riche diversité d'habitats où on y trouve de nombreuses espèces de poissons, d'oiseaux et d'espèces sauvages. Les facteurs de stress sur le fleuve Saint-Laurent sont semblables à ceux des Grands Lacs, ce qui pose un danger à la qualité de l'eau, à la biodiversité et aux bassins versants.
Ce qu'on peut faire pour protéger les Grands Lacs
Nous créons un impact sur les conditions dans les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent en nous fondant sur les meilleures connaissances scientifiques, en connaissant les enjeux et en ciblant les mesures que nous prenons en partenariat avec tous les ordres de gouvernement, les organismes, les groupes communautaires, les propriétaires fonciers et les résidents.
Prévenir la propagation des espèces envahissantes
Les espèces envahissantes telles que la Baldingère faux-roseau de la famille des phragmites, la salicaire pourpre et la moule zébrée sont certaines des plus grandes menaces pour les plantes indigènes, les animaux et les écosystèmes des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent. Les gouvernements du Canada et des États-Unis réglementent les pratiques des transports maritimes afin de prévenir le transport d'espèces envahissantes aquatiques dans les Grands Lacs. Les organismes gouvernementaux assurent la surveillance des espèces envahissantes, appuient et assurent la prestation de programmes de lutte contre des espèces aquatiques envahissantes à des endroits précis dans les Grands Lacs, le long des rivages et dans les bassins versants. Les plaisanciers et les pêcheurs peuvent prévenir la propagation involontaire des espèces envahissantes en retirant les débris visibles, les plantes ou les animaux de l'embarcation, en les vidangeant de la cale ou du vivier, ou en les enlevant du moteur lorsqu'ils quittent un lac. Pour empêcher les espèces envahissantes de s'introduire, ne relâchez jamais des tortues, des grenouilles ou des plantes d'aquarium dans un milieu naturel. La plupart du temps, vous pouvez les retourner dans une animalerie ou dans un magasin d'aquariums, ou en faire le commerce en ligne.
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Plus de recherches
La modélisation et l’analyse des bassins versants associant la qualité et la quantité de l’eau sont des méthodes essentielles pour évaluer et établir les mesures prioritaires à prendre dans les bassins versants au profit de la zone sublittorale des Grands Lacs. La zone sublittorale est un facteur essentiel de contribution à la santé sociale, économique et environnementale du bassin des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent. La compréhension des processus dans la zone sublittorale et des écosystèmes aquatiques des lignes de rivage est un élément important pour la mise en œuvre réussie de mesures dans les bassins versants et aux lignes de rivage. Il faut aussi plus de recherches pour mieux comprendre l’incidence du changement climatique afin de permettre l’adaptation à l’intérieur des bassins versants et le long des lignes de rivage des Grands Lacs.
Actions ciblées
En se fondant sur les meilleures connaissances scientifiques, des objectifs mesurables pour les zones sublittorales sont à établir afin d'atteindre ceux des Grands Lacs. Ainsi, il faut:
- Comprendre la relation entre les bassins versants et les lignes de rivages et la zone sublittorale;
- Cibler les mesures visant la restauration des bassins versants et des lignes de rivage offrant les avantages les plus importants pour la zone sublittorale;
- S'adapter au changement climatique;
- Assurer la surveillance et le compte rendu pour suivre les progrès;
- Échanger, entre professionnels et membres du public, les connaissances et les informations.
Lien vers le document PDF : Approche de gestion intégrée à la protection des Grands Lacs (en anglais seulement).
Préserver l'eau
Nous avons besoin d'eau tous les jours. Bien que l'eau semble abondante dans les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent, la quantité d'eau dont nous disposons n'est pas infinie. La pluie, la neige et les eaux souterraines ne remplacent annuellement que 1 % de l'eau totale des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent. Donc, si la population utilise plus de 1 % de l'eau totale des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent, la quantité d'eau dans les Grands Lacs et le fleuve diminuera. De plus, on s'attend à ce que le changement climatique réduise la quantité d'eau dans les Grands Lacs.
Les communautés peuvent gérer l'utilisation qu'elles font de l'eau en établissant un bilan hydrique et une planification des bassins versants. Chaque personne peut aussi faire une différence en utilisant des électroménagers éconergétiques et des toilettes et des robinets économes en eau, en réparant les fuites, en réduisant la consommation de l'eau dans les foyers et les cours ainsi qu'en récoltant l'eau de pluie. Beaucoup de petites actions peuvent vous rapporter beaucoup!
Gestion intégrée des bassins versants
Au moyen d’une gestion intégrée des bassins versants (GIBV), tous les groupes d’intérêt communautaire travaillent ensemble pour déterminer les problèmes et les actions ayant une incidence sur les ressources des bassins versants et pour dresser différentes stratégies et différents plans d’action pour répondre à ces problèmes. Ces plans et stratégies sont mis en œuvre, suivis, consignés et mis à jour régulièrement afin de s’adapter aux utilisations changeantes des terres, aux facteurs de stress nouveaux ou croissants, aux nouvelles informations ou aux différentes approches de gestion. Pour qu’elle réussisse, la GIBV requiert la collaboration et la participation d’une grande variété de groupes d’intérêt communautaire et d’usagers de l’eau, y compris les municipalités, les commerces, les résidents, les organismes et les propriétaires fonciers. Pour une GIBV réussie, la collaboration et la participation de divers groupes d’intérêt communautaire et d’usagers de l’eau, y compris les municipalités, les commerces, les résidents, les organismes et les propriétaires fonciers sont de mise.
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Surveillance
La surveillance des conditions dans les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent, leurs bassins versants et particulièrement dans leurs zones sublittorales aide à détecter des problèmes très tôt et à déterminer les mesures permettant de répondre aux problèmes et aux enjeux. La surveillance permet également d’alimenter les plans plus importants pour les bassins versants. La surveillance des cours d’eau et des rivières directement tributaires des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent permet de cibler les charges en éléments nutritifs et d’agir en fonction de celles-ci. Les offices de protection de la nature participent à divers programmes et réseaux de surveillance en partenariat avec d’autres, y compris le ministère de l’Environnement de l’Ontario. Les citoyens-chercheurs jouent également un rôle important dans les programmes de surveillance communautaires tels que le programme d’adoption d’un étang, le programme Attention Grenouilles, le Recensement des oiseaux de Noël et le Programme de surveillance des marais.
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Plans de protection à la source
La Loi sur l'eau saine de l'Ontario prescrit aux communautés d'élaborer des plans de protections des sources d'eau potable. Ces plans doivent être fondés sur des principes scientifiques éprouvés afin de préserver efficacement leurs sources d'eau potable. Les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent sont la source d'eau potable de plus de 80 % de la population en Ontario. Les plans de protection à la source protègent les têtes de puits qui puisent l'eau de sources souterraines ou riveraines, ou des lacs et des zones d'entrée des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent dont nous nous approvisionnons en eau. La protection de ces sources empêchera la contamination et la consommation excessive des ressources hydriques. Pour en savoir plus sur votre plan de protection à la source, visitez le site Web de Conservation Ontario au: http://www.conservationontario.ca/uncategorised/139-source-protection-faqs
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Pratiques exemplaires de gestion de l'agriculture
Les pratiques exemplaires de gestion de l'agriculture (PEGA) sont des méthodes que les agriculteurs peuvent adopter pour préserver et protéger le sol et les ressources hydriques, tout en maintenant ou en accroissant la production. Les PEGA telles que les brise-vents, les bandes enherbées, l'entreposage adéquat de l'engrais, la gestion de terrains boisés, la restauration de l'habitat, la prévention de l'érosion et la pose de clôtures pour le bétail et de plantations-abris protègent et améliorent la qualité de l'eau des cours d'eau et des rivières qui se déversent dans les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent. D'autres outils comprennent les plans de gestion des nutriments, les plans de lutte antiparasitaire et les plans agroenvironnementaux. Communiquez avec l'office de protection de la nature local pour obtenir de l'information sur la disponibilité d'incitatifs et de conseils.
Préserver la biodiversité et les habitats
La région des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent renferme un mélange d’habitats, d’espèces et d’écosystèmes comprenant des oiseaux, des chauves-souris, des poissons indigènes migrateurs, des terres humides côtières, des zones sublittorales, des plages dynamiques, des plages de galets, des dunes, des alvars et des forêts côtières, des rivières, des îles, des estuaires et des voies interlacustres. Nous dépendons d’une saine biodiversité pour avoir des communautés en santé, une économie vibrante et plus que tout, notre propre bien-être. Tous les ordres de gouvernement collaborent avec les organismes locaux, les groupes de citoyens, les municipalités et les propriétaires fonciers, et ce, des deux côtés des Grands Lacs, pour élaborer des stratégies et offrir des incitatifs aux fins de la préservation et de la restauration de la diversité des Grands Lacs et pour gérer les problèmes et les préoccupations connexes. Beaucoup de petites actions peuvent avoir un grand impact.
Préserver les terres humides et les lignes de rivage
Les lignes de rivage naturelles et les terres humides aident à préserver la qualité de l'eau, préviennent le ruissellement, réduisent les effets de l'érosion et des inondations, stockent l'eau durant les sécheresses et offrent un habitat sain pour une très grande variété d'espèces. Vous pouvez aider la nature à faire son devoir de prévention de l'érosion en empêchant la canalisation et le durcissement des lignes de rivage : n'enlevez pas les roches et les rondins le long de la ligne de rivage et ne retirez pas la végétation naturelle qui s'y trouve.
Les terres humides sont souvent détruites par le remblayage, les changements apportés aux formules de drainage, la sédimentation, le retrait de la végétation et la pollution. Comme il est difficile de restaurer des terres humides ou d’en créer de nouvelles, la priorité consiste à protéger les importants écosystèmes qu’elles représentent. Les terres humides restaurées manquent les fonctions complexes et les diverses espèces dans les terres humides naturellement présentes et saines. De plus, certaines études sont normalement nécessaires pour déterminer si les conditions actuelles sauront soutenir une nouvelle terre humide.
Préserver les zones naturelles
Les aires de protection, les réserves naturelles et d'autres terres naturelles aident à protéger les ressources hydriques importantes, fournissent des espaces verts et préservent le patrimoine naturel de l'Ontario. Le gouvernement et d'autres organismes comme les offices de protection de la nature contribuent aux activités de préservation et de protection. Ils ont des programmes et des plans conçus pour protéger, gérer et restaurer les lignes de rivage, les terres humides, les forêts et d'autres zones naturelles.
Contribution des citoyens
Les citoyens peuvent contribuer à préserver les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent en empêchant la propagation d'espèces envahissantes, en réduisant les eaux de ruissellement polluées de leurs propriétés, en réduisant l'écoulement de produits chimiques toxiques dans les lacs et rivières, en protégeant des habitats et des espèces importants et en réduisant la consommation quotidienne qu'ils font de l'eau. Plus particulièrement:
- Lavez votre bateau à moteur et votre remorque avant de les mettre dans un autre plan d'eau;
- Videz vos viviers, caisses à appâts et autres équipements dans la terre et non dans l'eau;
- Ne jetez jamais d'appâts dans les Grands Lacs ou dans le fleuve Saint-Laurent;
- Ne jetez jamais des poissons vivants tels que des poissons d'aquarium ou des plantes aquatiques dans la nature;
- Empêchez les écoulements et gardez l'eau sur la terre de votre propriété en installant une citerne pluviale, en construisant un jardin pluvial ou en installant des dalles ou des pavés autobloquants et déposez votre descente de gouttière (et éloignez-la de votre fondation);
- Réduisez ou évitez l'utilisation de pesticides ou d'engrais;
- Assurez-vous que votre système septique est mis à niveau;
- Évitez d’endurcir les lignes de rivage faisant partie de votre propriété, veuillez plutôt les garder naturelles;
- Préservez les terres humides et les plages;
- Utilisez des produits nettoyants non toxiques dans votre maison;
- Disposez de la peinture, de l'huile, du dissolvant et d'autres produits toxiques dans un site local pour déchets dangereux;
- N'utilisez pas des tonneaux d'incinération pour éliminer les déchets; recyclez-les et utilisez un composteur ou un bac vert;
- Utilisez des plantes, des arbres et des arbustes dans votre jardin;
- Protégez l'habitat des poissons.
Développement à faible impact
Dans le développement à faible impact (DFI), il s'agit de pratiques d'utilisation des terres qui réduisent ou qui freinent les impacts de l'accroissement de l'écoulement des eaux de ruissellement et de la pollution qu'elles contiennent. Le DFI restaure et maintient l'écoulement naturel de l'eau dans le cycle hydrique et il réduit le volume du débit d'eau après les fortes pluies ou la fonte des neiges. Le DFI est plus efficace lorsqu'il est mis en œuvre à l'aide d'un barème de compréhension des terres humides indiquant la meilleure façon de protéger ou de restaurer l'équilibre naturel de l'eau. Le DFI comprend l'utilisation de la conception innovatrice de sites et la mise en œuvre de pratiques pour des infrastructures vertes telles que la chaussée faite de pavés autobloquants, la récolte de l'eau pluviale, les toits verts, la dépose de la descente de la gouttière, les rigoles gazonnées et la plantation de plantes indigènes. Mettre ces pratiques en place permet de garder l'eau dans la terre et de la filtrer dans les sources d'eaux souterraines, au lieu de la faire traverser directement les surfaces pavées pour se rendre jusqu'aux cours d'eau et aux rivières et atteindre finalement les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent.
Infrastructures Vertes
La pollution provenant des ruissellements agricoles et urbains entre dans les Grands Lacs de nombreuses façons : des décharges d'usines de traitement des eaux usées et des eaux industrielles résiduaires, du ruissellement après de fortes pluies ou la fonte des neiges, par la pollution de l'air ainsi que des sources d'eaux souterraines. Les infrastructures vertes sont les réseaux de zones naturelles, notamment les forêts, les terres humides, les rivières, les cours d'eau et les lacs, ainsi que les technologies naturelles permettant de promouvoir la conservation de l'eau, le refroidissement en milieu urbain, la réduction des émissions, la résilience de la biodiversité et l'efficacité énergétique. Les infrastructures vertes sont intégrées dans les conceptions et les approches du développement à faible impact afin d'empêcher l'écoulement des eaux de ruissellement et de soutenir un cycle de l'eau sain.
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Infrastructures vertes
La pollution provenant des ruissellements agricoles et urbains entre dans les Grands Lacs de nombreuses façons : des décharges d'usines de traitement des eaux usées et des eaux industrielles résiduaires, du ruissellement après de fortes pluies ou la fonte des neiges, par la pollution de l'air ainsi que des sources d'eaux souterraines. Les infrastructures vertes sont les réseaux de zones naturelles, notamment les forêts, les terres humides, les rivières, les cours d'eau et les lacs, ainsi que les technologies naturelles permettant de promouvoir la conservation de l'eau, le refroidissement en milieu urbain, la réduction des émissions, la résilience de la biodiversité et l'efficacité énergétique. Les infrastructures vertes sont intégrées dans les conceptions et les approches du développement à faible impact afin d'empêcher l'écoulement des eaux de ruissellement et de soutenir un cycle de l'eau sain.
Empêcher l'écoulement des eaux de ruissellement
Les ruissellements contaminés par les terres agricoles ou les zones urbaines portent des nutriments, des sédiments, du pétrole et du gaz, des produits pharmaceutiques, du sel de voirie ainsi qu'une grande variété d'autres agents contaminants. Les surfaces asphaltées servent de conduit direct aux ruissellements. Elles leur permettent de se verser dans les cours d'eau, les rivières et les eaux souterraines pour atteindre finalement les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent. Des mesures telles que la planification de la gestion des eaux de ruissellement, la mise en œuvre de pratiques de développement à faible impact, les zones d'infrastructure verte et les technologies vertes permettent de ralentir l'écoulement, de l'entreposer et d'en filtrer de nombreux agents contaminants.
Protéger les zones sublittorales
La zone sublittorale des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent renferme une grande variété d'habitats pour les poissons et la faune. De plus, les nutriments des écoulements de zones urbaines et rurales y ont une incidence considérable. Les mesures qu'il faut prendre pour préserver les zones sublittorales sont les suivantes :
- déterminer les mesures correctives et préventives à prendre dans les zones qui contribuent au ruissellement de l'eau ayant le plus de sédiments et de nutriments;
- accroître l'utilisation des pratiques d'infrastructures vertes et des technologies vertes telles que l'accroissement de la couverture naturelle en utilisant les pratiques de développement à faible impact dans les zones urbaines permettant de garder l'eau dans la terre, tout en réduisant le ruissellement;
- faire la planification des terres humides et élaborer des plans de gestion des lignes de rivage;
- surveiller et rendre compte;
- assurer la collaboration entre les organismes, tous les ordres de gouvernements et les résidents;
- préserver et restaurer les terres humides.
Visiter les Grands Lacs
Pour mieux connaître les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent, rendez-leur visite. Faire de la randonnée ou du vélo sur un sentier récréatif ou visiter une plage, des terres humides ou une forêt dans les aires de conservations aux lignes de rivage ou les parcs provinciaux ou nationaux vous fera vivre une expérience directe de ces eaux importantes et toute la vie qui les entoure. Des renseignements d'interprétation vous sont offerts à divers endroits ou en ligne, souvent sous forme de baladodiffusion ou de fiches d'information.
Les offices de protection de la nature offrent beaucoup de possibilités de randonnées le long de la rive ou dans les bassins versants. Visitez les aires de conservation de l’Ontario.
Prévenir la pollution
Que vous viviez près d’une ligne de rivage ou plus à l’intérieur des terres, l’écoulement de votre cours peut tout aussi bien faire son chemin vers les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent par les décharges provenant d’usines de traitement d’eau ou de cours d’eau, des rivières et des sources d’eaux souterraines. Les engrais, les pesticides, le sel de voirie et les déchets d’origine animale peuvent contaminer les voies navigables et nuire à l’eau dans les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent qui constitue une source importante d’eau potable pour la plupart de la population ontarienne. Ne jetez jamais des médicaments inutilisés, de l’huile de cuisson ou d’autres déchets domestiques dans le drain, la toilette ou les bouches d’égout municipales. Les usines de traitement de l’eau sont conçues principalement pour traiter les déchets humains et n’ont pas la technologie pour traiter les agents chimiques et pharmaceutiques.
Les commerces peuvent aussi prévenir la pollution par l’élaboration de stratégies de prévention de la pollution. Il s’agit de mettre en œuvre des processus, des mesures et d’utiliser du matériel ou des produits qui minimisent la création de pollution et de déchets. Les examens de « Prévention de la pollution? » pourraient aussi aider à déterminer des stratégies dont les commerces peuvent se servir pour réduire les coûts d’exploitation et les primes d’assurance, tout en améliorant la sécurité, le moral des employés et l’image publique. Communiquez avec votre municipalité ou votre office de protection de la nature pour obtenir de l’information sur l’aide technique ou financière offerte pour entreprendre un examen pour la prévention de la pollution.
Stratégies d'adaptation au changement climatique
Le changement climatique a une incidence sur les ressources hydriques de l’Ontario, et l’on s’attend à ce que les effets s’accentuent à l’avenir. Les communautés, les offices de protection de la nature, les commerces ainsi que le gouvernement fédéral et provincial de l’Ontario travaillent à élaborer et mettre en œuvre des stratégies d’adaptation au changement climatique qui répondront aux effets de ce dernier tels que :
- Les menaces à la qualité de l'eau et à l'approvisionnement en eau;
- La hausse du mercure et les tendances changeantes des précipitations, ce qui crée plus de conditions de sécheresse et des intempéries plus fréquentes;
- Des précipitations plus importantes, ce qui aggrave les problèmes d'inondation et d'érosion
- Des débits de rivières plus faibles et le réchauffement des eaux de surface
- Des terres humides affaiblies
- Une biodiversité détériorée
Voulez-vous savoir comment les offices de protection de la nature nous protègent des inondations?
Maintenir et mettre à niveau les systèmes septiques
Environ un million de foyers en Ontario utilisent des systèmes septiques pour traiter et éliminer les eaux usées. Le système privé type est composé de deux parties fondamentales : une fosse septique et un champ d’épuration. Ces deux parties sont enterrées. Les systèmes septiques vétustes et en état de détérioration peuvent laisser fuir des excréments humains et d’autres agents contaminants dans les plans d’eau avoisinants ou les sources d’eaux souterraines qui, possiblement, finiront par s’écouler dans les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent où ils nuiront à la qualité de l’eau, aux plages, aux lignes de rivage. Communiquez avec votre office de protection de la nature, votre municipalité ou d’autres organisations de protection pour obtenir des conseils et de l’information sur des incitatifs.